Le phénomène Ateez a encore frappé ! En pleine tournée mondiale, le groupe sud-coréen sortait le 16 Juin dernier un nouveau mini album : THE WORLD EP2 : OUTLAW.
Ce nouvel album s’inscrit dans l’élan artistique récemment adopté par le groupe depuis la sortie du précédent album THE WORLD EP.1 : MOVEMENT. Album dans lequel le groupe semblait décrire l’apparition d’un monde oppressif, vide d’émotions et de liberté d’expression. Dans OUTLAW, Ateez est prêt à se libérer de cet asservissement.
Des connections en veux-tu en voilà
La singularité du groupe réside dans son lore, c’est-à-dire la mythologie que le groupe a réussi à créer autour de ses albums et des MVs (Music Videos). En effet, tous les clips sortis depuis les débuts d’Ateez sont connectés et racontent une histoire que les fans s’évertuent à décrypter à chaque come-back.
Le lien ne concerne pas uniquement les clips musicaux mais également les musiques en elles-mêmes. Ainsi, This World est basée sur la mélodie de Propaganda, intro de l’album précédent. On retrouve également les paroles suivantes dans les deux morceaux:
« Lies, control, rules
Numb, hatred, emptiness”
La chanson rappelle également Cyberpunk de l’album MOVEMENT, et semble même lui répondre.
Cyberpunk : “Don’t wanna stay in the dark”
This World : “I’m ready for the dark”
Dans le même esprit, Wake up invite l’auditeur à ouvrir les yeux aux monde qui l’entoure et à fuir avec eux vers la liberté.
“Do you hear my voice?
I’ll set you free
If you wanna know
Follow me, then you’ll see”
Ateez à la conquête des bandes originales de cinéma
Influencées par le rock, la techno ou encore le métal, les 6 chansons nous transportent dans un univers qui rappelle les films aux univers cyberpunk ou encore apocalyptique.
Le cinéma est d’ailleurs une des inspirations majeures de cet album comme l’attestent les titres Dune et DJANGO, références aux films éponymes.
Dune, qui surprend par le mélange des mélodies orientales et l’influence du métal qu’on retrouve notamment dans le refrain, chanté façon screaming. C’est d’ailleurs Yeosang qui exécute ce passage, pour le plus grand plaisir des fans qui regrettent souvent le manque de mise en avant du chanteur.
Ce morceau évoque un appel à l’aide, un besoin d’être délivré du désert d’émotions et de liberté.
Ateez, l’enfant rebelle de la k-pop
Plus provocantes, DJANGO et BOUNCY (K-HOT CHILLI PEPPERS) évoquent un esprit rebelle.
BOUNCY, titre principal de l’album, est un morceau énergique et électrisant. Inspiré par le piment Cheongyang (“Cheongyang Gochu” en coréen), cette musique expose le côté “spicy” du groupe et invite ceux qui écoutent à se relaxer et se laisser porter par leur énergie. Les rythmes grisants et le refrain chanté par le leader Hongjoong en font un titre accrocheur qui reste en tête.
“Sit back and relax everybody”
“Slow it down, make it bouncy”
La nonchalance des paroles sonne comme un air de défi et laisse entendre que le groupe n’a rien à prouver à qui que ce soit.
“If you wanna know how I can show you right now”
Attitude qu’on retrouve dans avec les titres DJANGO et Outlaw. Avec la volonté de faire les choses à leur manière, les chanteurs prouvent que malgré leur statut “d’outsiders” ils sont prêts à relever tous les défis et ne reculent devant rien pour atteindre leur objectifs.
Comme un parallèle à leur vie car jusqu’à récemment, le groupe n’était pas très populaire dans le pays qui les a vu naître. Trouvant son public à l’étranger, Ateez n’a rien lâché pour conquérir les coréens.
En résumé
Ateez réussit une nouvelle fois le coup de maître de sortir un album original et unique en son genre tout en gardant la ligne directrice créée depuis leurs débuts sur la scène k-pop. Mêlants rythmes entraînants et paroles pleines de sens, ce mini-album rajoute une pierre à l’édifice monté par le groupe depuis 2018.
N’hésitez pas à aller découvrir leur discographie, disponible sur toutes les plateformes de streaming et YouTube.
Et pour les plus courageux d’entre vous, pourquoi ne pas tenter de découvrir les mystères du lore d’Ateez en allant regarder et analyser leurs MV depuis leurs débuts ?
Bonne chance !
Solène Finet