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[Lecture] Où Atterrir – comment s’orienter en politique, de Bruno Latour

Dans un article du dimanche 29 mars pour AOC,  le sociologue, anthropologue et philosophe Bruno Latour analyse l’une des réponses possibles à la crise du COVID-19 que nous vivons actuellement. Il reprend pour cela le cadre théorique qu’il avait exposé dans son essai de 2017, Où atterrir ? – Comment s’orienter en politique ? : l’indispensable description des conditions d’existence individuelle et collective à la manière des cahiers de doléances de 1789. Cette fois, il s’agit de décrire les gestes barrières contre ce que nous ne voulons plus produire après la crise du coronavirus et de “sortir de la production comme principe unique de rapport au monde”.

La lecture de cet essai est toujours aussi pertinente en 2020 face à une crise sanitaire sans précédent. Bien que différente de la crise écologique sur bien des plans à commencer par celui de l’échelle, les analyses de Bruno Latour éclairent les décisions politiques et individuelles, notamment sur les échelles des attracteurs décrits dans cet essai. Entre ses définitions du Global et Local, entre la tentation du Hors Sol et la nécessité de se raccrocher au Terrestre, Bruno Latour conjure ses lecteurs d’aller toujours plus loin dans la prise en compte des “animés”, c’est-à-dire les humains et les non-humains, constituant nos réseaux de subsistance. Un virus certes, mais aussi des animaux, des réseaux d’hôpitaux, des lignes aériennes, des décisions gouvernementales sont autant d’acteurs à considérer pour expliquer la situation actuelle.  Les écologistes du monde entier se demandent que faire de cette crise afin de pouvoir attendre un monde vivable pour tous en fin de course; Bruno Latour propose dans ce livre un début de réflexion original et toujours pertinent. 

Présentation de l’auteur et de l’ouvrage

Bruno Latour, né en 1947 est un des intellectuels français vivants les plus reconnus et cités à l’international. Précurseur dans le domaine des “Science and Technology Studies”, qui étudient la fabrique des savoirs scientifiques et de leur légitimité, il explique comment les savoirs scientifiques ne sont pas de simples faits existant pour eux-mêmes mais socialement construits.

Où Atterrir? – Comment s’orienter en politique est son dernier ouvrage, datant d’octobre 2017. Volontairement plus court et accessible que ses autres œuvres, ce court essai de 134 pages prend totalement position dans le débat public en se présentant comme une réponse à l’élection de Trump en novembre 2016. Il s’inscrit dans la continuité de Face à Gaia – Huit conférences sur le Nouveau Régime Climatique de 2015, qui redéfinissait les rapports politiques à la Nature, en proposait d’autres, le tout dans une perspective de transformation de l’État face à l’urgence climatique. Où Atterrir part de ces définitions pour proposer une analyse fonctionnelle des actions -ou inactions- politiques face au Nouveau Régime Climatique, selon plusieurs axes et “attracteurs”. Cet essai est encore évoqué par l’auteur dans ces derniers articles, du fait du cadre pertinent qu’il offre face à la crise sanitaire. 

  • En quoi le livre de Bruno Latour propose-t-il une analyse inédite de la question climatique ces dernières années ?
  • En quoi est-il toujours éclairant face à la politique de gestion de crise – sanitaire ou écologique – d’aujourd’hui ?
  • A-t-il su saisir les courants de militantisme écologique et social de ces dernières années ?

La lutte écologiste prend toujours plus de place dans le débat public -notamment depuis Greta Thunberg, les Gilets Jaunes, les grèves pour le climat et Extinction Rébellion – avec ses contradictions et polémiques, parfois même au sein des luttes écologiques, sans avoir forcément l’impact et l’effet escompté, au moins à la hauteur de l’échelle d’importance des enjeux climatiques. Ce livre offre ainsi trois grands axes de réflexion permettant d’analyser l’actualité : d’abord la place des sciences dans le débat public et dans la lutte écologiste; ensuite la place des humains et des non-humains face à la crise climatique et sociale; enfin sur les échelles d’action possibles et pertinentes donnant sens au titre. 

Rendre intelligible le Nouveau Régime Climatique

Le Nouveau Régime Climatique, autrement appelé changement, urgence ou crise climatique, ne peut se définir sans l’apport des sciences. Le fait que les températures augmentent, que la biodiversité diminue, que les catastrophes naturelles s’enchaînent n’a pas de sens sans des instruments de mesure adéquats, des analyses pertinentes et une diffusion de ces analyses à travers des canaux reconnus et légitimes pour le plus grand nombre. Tout le travail des scientifiques est alors de rendre intelligible ce Régime Climatique.

Aucune connaissance avérée, on le sait bien, ne tient toute seule. Les faits ne restent robustes que lorsqu’il existe pour les soutenir une culture commune, des institutions auxquelles on puisse se fier, une vie publique à peu près décente, des médias quelque peu fiables.

Bruno Latour, Où Atterrir – comment s’orienter en politique (p.35)

Cependant, les “climatosceptiques”, autrement dit ceux qui ne croient pas en un changement climatique d’origine humaine, font le même travail que les autres scientifiques, avec les mêmes procédés. Les “faits alternatifs” sur cette question rendent le débat confus et paralysent une action politique pour répondre à l’urgence climatique. Les Etats-Unis, le président Donald Trump en tête, ont justement choisi cette position, s’extrayant du récit commun aux autres pays . Bruno Latour dit ainsi que “l’abandon d’un monde commun entraîne une certain désordre dans la confiance due aux faits” (p.155).
La thèse générale derrière ce livre est la suivante : les classes dirigeantes nous auraient abandonnés à notre sort et ont complètement conscience de la gravité de la situation, tout en s’employant à nier cette gravité pour s’extraire du reste du monde. Le livre débute avec une citation de Jared Kushner, gendre de Donald Trump, actuellement directeur du “bureau américain pour l’innovation” et “haut conseiller du président”, qui dit que “nous avons lu assez de livres”. La fabrique des faits avérés et utiles pour le développement de décisions politiques ne passera plus, pour eux, par la lecture et la compréhension de la science traditionnelle; mais par les affects directs et les « faits alternatifs”. 

Or, loin de vouloir à tout prix contrer ce type d’énoncé, Bruno Latour propose au contraire de comprendre les mécanismes qui les ont produits, aussi dans le cas d’énoncés reconnaissant l’existence d’un changement climatique dû aux activités humaines. En comprenant la fabrique des faits, les citoyens deviennent plus à même de comprendre ce qu’ils signifient et sont capables de faire des choix vers les plus salvateurs. Le choix de point de vue scientifique est également important ; plutôt que d’adapter une vue sur la planète et ses organismes “depuis Sirius” c’est-à-dire globale et éloignée, l’auteur prône une science des “Zones Critiques” focalisée sur ce qui permet l’existence des formes de vie sur Terre, de manière appropriée et précise. Ce dernier type de sciences est plus à même de produire des énoncés propices à l’action politique, et également à la définition des humains et non humains non comme de simples espèces très différentes mais comme un ensemble de Terrestres. 

La Zone Critique

La Zone Critique (ZC) est le lieu des interactions entre l’atmosphère, l’hydrosphère, le couvert nival, les sols, les roches et les écosystèmes. Les échanges d’eau, de matière et d’énergie qui se produisent au sein de la ZC sont en interaction avec les autres enveloppes du Système Terre (océan, atmosphère).

Institut des Géosciences de l’Environnement de Grenoble.

Le livre de Bruno Latour pense aussi la place des humains parmi les autres êtres vivants et non-vivants composant les “Zones Critiques” ; au lieu d’opposer ces “animés” en accordant de l’importance uniquement aux humains, il qualifie toutes ces entités de “Terrestres”. Il leur accorde tous une “agentivité” (concept d’agency en anglais) c’est-à-dire un pouvoir d’action et une volonté propre :

Si la composition de l’air  que nous respirons dépend des vivants, l’air n’est plus l’environnement dans lequel les vivants se situent et où ils évolueraient mais, en partie, le résultat de leur action. Autrement dit, il n’y a pas d’un côté les organismes et de l’autre un environnement, mais une superposition d’agencements mutuels. L’action est redistribuée.

Bruno Latour, Où Atterrir – comment s’orienter en politique (p.9)

Tous les Terrestres ont donc une action, au sein de réseaux complexes, sur le climat, la biodiversité, le territoire de tous les autres. Cette thèse se rapproche de celle développée par Donna Haraway dans son Manifeste des Espèces compagnes, où elle accorde une agentivité à tous les non-humains, et explique les influences et intrications que les uns peuvent avoir sur les autres. C’est une position qui impose de prendre en compte non seulement les humains mais aussi tous les autres Terrestres, et donc de s’efforcer d’assurer un terrain de vie à tous, un territoire sur lequel tous pourront subsister. 

Des axes sur lesquels se positionner : Local/Global et Hors-Sol/Terrestre

Cette position de Terrestre  n’est pas seulement une manière de qualifier les animés, mais également de remettre en cause les orientations politiques qui modèlent nos sociétés. L’auteur fait l’hypothèse que l’orientation “classique de la modernité [est] prise entre les deux pôles du Local et du Global” (p.155), c’est-à-dire que la plupart des positions politiques d’aujourd’hui se tournent soit vers une mondialisation des savoirs, marchandises, avec des idéaux communs de libéralisation des échanges; soit vers un retour à la terre, aux frontières, à l’Etat-Nation fermé et aux traditions.

Face à la vacuité de ces deux “attracteurs” politiques que sont le Local et le Global, Bruno Latour fait l’hypothèse d’une “nouvelle universalité” (p.19) liée à la perte de repères et à la conscience aiguë “que le sol est en train de céder” (p.19), c’est-à-dire la menace de ne plus avoir de terrain de vie habitable pour personne. A cela, deux réponses possibles selon l’auteur : soit se couper totalement du monde et se retrancher dans ses frontières, en espérant se sauver soi et ses proches, au mépris d’une solidarité inter-Terrestres, soit assurer pour tous, sans distinction, “le droit le plus élémentaire, [celui] de se sentir rassuré et protégé” (p.21) en affrontant les réalités climatiques et en agissant pour garantir une planète habitable. La première réponse a au moins le mérite de révéler un ennemi, l’attracteur “Hors-Sol” qui est le contraire absolu de ce qui devrait être fait, défini ainsi par l’auteur :

Pour la première fois un mouvement de grande ampleur ne prétend plus affronter sérieusement les réalités géopolitiques, mais se mettre explicitement hors de toute contrainte, littéralement offshore comme les paradis fiscaux. Ce qui compte avant tout c’est ne plus avoir à partager avec les autres un monde dont on sait qu’il ne sera plus jamais commun.

Bruno Latour, Où Atterrir – comment s’orienter en politique (p.51). 

L’attracteur Terrestre oblige à repenser les clivages droite/gauche, progressistes/réactionnaires, qui peinent à se placer sur les nouveaux axes. Bruno Latour utilise pour cela des schémas sur 2 axes : Local/Global et Hors-Sol/Terrestre, et affirme que le seul axe qui compte désormais est le dernier. Les positions droite/gauche ne sont plus pertinentes sur cet axe, seul compte le réalisme de la position Terrestre face à l’échappatoire Hors-Sol, comme explicité ici : “Les Etats-Unis avaient deux solutions : […] ils pouvaient devenir enfin réalistes en menant le monde libre hors de l’abîme, ou s’enfoncer dans le déni.” (p.16.).

Une fois positionnés, quel plan d’action ?

Une fois les orientations définies et des dénominateurs communs trouvés entre chaque Terrestre, une fois qu’une direction claire a été trouvée pour les politiques futures, il reste à concrétiser tout cela par des actions. Bruno Latour ne dessine bien sûr pas de plan d’action précis, mais donne quelques pistes. 

Il y a d’abord, bien sûr, la tentation de retour en arrière vers des pratiques supposées plus respectueuses de l’environnement, plus en phase avec les “cycles naturels”, voire vers des modèles de société jugés plus vertueux. C’est le sens de ce questionnement :

Revenir en arrière ? Réapprendre les vieilles recettes ? Regarder d’un autre œil les sagesses millénaires? Apprendre des quelques cultures qui n’ont pas encore été modernisées ? Oui bien sûr mais sans se bercer d’illusions : pour elles non plus, il n’y a pas de précédent.

Bruno Latour, Où Atterrir – comment s’orienter en politique (p.60). 

L’auteur préconise de prendre certaines postures de ces civilisations moins “modernes” tout en relativisant leur pouvoir de faire face à une situation inédite et très inquiétante, pour tous les Terrestres. Bruno Latour reconnaît ainsi le fait que ce Nouveau Régime Climatique a été instauré par certains humains, mais s’imposera à tous sans distinction géographique ou d’espèce de manière inégalitaire. 

Des questions sociales, écologiques et migratoires étroitement liées

 L’intégration des questions migratoires et d’inégalités, en même temps que celles liées à l’écologie et à la politique, est une des préoccupations majeures du livre. Il est pour Bruno Latour impossible d’agir seulement sur une de ces trois questions, étant étroitement liées. Là est pour lui une réflexion “postcoloniale” où les anciens colons deviennent les colonisés, perdant leur terre, posant ainsi la question de la responsabilité passée et des inégalités d’aujourd’hui. Certes, il s’agit d’une simplification des enjeux postcoloniaux, mais l’inscription dans de tels enjeux est importante à prendre en compte, tout comme celle dans les luttes féministes (faite brièvement p.93). Pourtant, aujourd’hui, la difficulté d’articuler lutte écologique et lutte contre les inégalités sociales est bien réelle; par exemple, on peut citer le rejet de militants de gauche des actions anti-Black Friday (journée d’importantes promotions dans les commerces) organisées par des militants écologistes. En effet, ces journées de promotions seraient particulièrement attendues par les populations défavorisées, et bloquer les entrepôts et centres commerciaux par conviction écologique ne viserait ainsi pas les personnes les plus responsables de l’inaction climatique. Dès lors, comment conjuguer critique de la surconsommation sans viser les plus vulnérables? C’est le sens de cette citation : “On en est resté à une position à peine atténuée entre conflits “sociaux” et conflits “écologiques”” (p.77). Ce questionnement devient de plus en pressant à l’heure de la crise migratoire en cours, amenée à se renforcer dans les prochaines années. 

Bruno Latour explique ainsi l’échec des mouvements écologistes ces dernières années par leur impossibilité à prendre en compte les enjeux sociaux. En conséquence, les analyses “matérialistes”, c’est-à-dire en termes de rapport social au système de production sont restées majoritaires dans les politiques : “En gros, nous sommes bien demeurés marxistes.” (p.78).  Seulement, par définition, ces rapports ne s’imaginent pas hors de la consommation et de l’extraction et exploitation des ressources pour la production humaine. Or, précisément c’est ce mode de pensée qui est le problème pour l’auteur. Comment faire alors pour créer un nouveau référentiel politique hors de ce système de production?

Nous passons d’une analyse en termes de systèmes de production à une analyse en termes de systèmes d’engendrement […]. C’est qu’il ne s’intéresse pas à produire pour les humains des biens à partir de ressources, mais à engendrer les terrestres – tous les terrestres mais pas seulement les humains.

Bruno Latour, Où Atterrir – comment s’orienter en politique (p.106)

La proposition de Bruno Latour est de faire un pas de côté pour réenvisager nos rapports au monde et aux autres “animés”. L’important dans ce système d’engendrement est de garantir la subsistance de tous les Terrestres et d’assurer des conditions de vie aux générations suivantes; ce n’est pas le cas d’un système de production, focalisé sur le profit des producteurs au court terme seulement. Voilà le cadre politique dans lequel Bruno Latour conseille de se placer. 

Une marche à suivre : décrire

La préconisation suivante de l’auteur est d’effectuer un exercice de description. Comme lors de l’événement des cahiers de doléances en 1789, où 60 000 cahiers sont envoyés au gouvernement afin de décrire précisément les conditions de subsistances et les revendications de paroisses, communautés et villages, l’enjeu est cette fois plus individuel du fait de la perte de repères causée par la libéralisation. Cet exercice est difficile, l’auteur le reconnaît :

Or, quel est l’animé capable de décrire un peu précisément de quoi il dépend?  La mondialisation – a rendu cette opération quasiment impossible – et c’était son but principal : ne plus donner de prises aux protestations, en rendant impossible à suivre le système de production.

Bruno Latour, Où Atterrir – comment s’orienter en politique (p.120).

En témoigne la difficulté Bruno Latour à obtenir des réponses à son questionnaire lors d’une conférence. Les questions posées sont pourtant simplement posées : “Que voulez-vous ? De quoi êtes-vous capables? Avec qui êtes-vous prêts à cohabiter ? Qui peut vous menacer ?” (p.111). 

Courte critique

Le livre de Bruno Latour est court mais néanmoins très dense. Il aurait été possible de commenter chaque phrase dans le détail tant il s’agit d’un condensé d’idées politiques complexes. La formulation en courts chapitres numérotés suit une progression logique, d’ailleurs bien mise en forme dans la “table en forme de résumé” des dernières pages. L’essai se veut accessible, bien plus qu’un texte académique rempli de notes et de références par exemple, avec une lecture fluide.

Le texte atteint donc son but d’utiliser l’actualité pour développer un propos politique cohérent aux objectifs clairs. Certaines critiques reprochent au livre de se focaliser sur une guerre de vocabulaire seulement, au risque d’y perdre les lecteurs; cependant, c’est justement sur des enjeux de définition, et donc d’idéologie politique commune qu’il y a besoin de réflexion, et c’est justement ce que le livre fait. 

***

Entre 2017 et 2020, Où Atterrir n’a rien perdu de sa pertinence, et en a même gagné. La nécessité de repenser les systèmes de production, les dépendances entre pays, notamment au niveau des équipements de santé, des transports, de la nourriture, conduisent à vouloir de plus en plus la mise en place de ces systèmes d’engendrement que l’auteur prône. Enfin, le confinement de plus d’un tiers de la population mondiale encourage une réflexion profonde sur les conditions de subsistance et les relations indispensables entre Terrestres, l’occasion de reprendre ce fameux questionnaire en forme de nouveau cahier de doléance.

Le voici (nos excuses pour la netteté) :

Source : Exposé de Bruno Latour, lors de l’Agora des Savoirs à Montpellier du 22 novembre 2017. 

Bibliographie :

  • Ouvrages
    • Bruno Latour. Où atterrir ? Comment s’orienter en politique. La Découverte, 2017.
    • Bruno Latour. Face à Gaïa. Huit Conférences sur le Nouveau Régime Climatique. La Découverte – Les Empêcheurs, 2015.
    • Donna Haraway. The Companion Species Manifesto: Dogs, People, and Significant Otherness. Prickly Paradigm Press, 2003.
  • Articles
    • Anne Lenormand. « Les Français de plus en plus préoccupés par le changement climatique et ses conséquences », Localtis, 11 Décembre 2018.
    • Bruno Latour, “Imaginer les gestes barrières contre le retour à la production d’avant-crise” AOC, 29 mars 2020. 
    • Camille Martin. “La folie consommatoire du Black Friday, ça ne passe plus”, Reporterre, 29 novembre 2019.
    • Jean Bastien. « Des territoires en partage ? » , Nonfiction, 5 Février 2018.
    • Nicolas Chevassus-au-Louis. « Qui a peur des vérités scientifiques ? », Le Monde,  20 Septembre 2012.
    • Simon Roger. « Le réchauffement climatique va accentuer la pression migratoire aux portes de l’Europe », Le Monde, 22 Décembre 2017.
  • Sitographie

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