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L’influence de Shining dans Monstres et Cie

Continuellement dans une recherche formelle novatrice, Stanley Kubrick fait partie de ces cinéastes dont l’œuvre a eu une importance si capitale qu’elle en est devenue matricielle. De nombreux réalisateurs revendiquent son héritage, notamment Pete Doctor, David Silverman et Lee Unkrich dans Monstres & Cie (2002) en s’inspirant de Shining (1980). Unkrich est un grand fan de Kubrick et glisse régulièrement des clins d’œil au cinéaste dans ses films. Pourtant, il ne s’agit pas du tout d’un film d’horreur mais d’un film d’animation pour enfants. Mais quand on y regarde de plus près, ces deux films possèdent plus de similitudes qu’il n’y paraît, à commencer par une mise en scène de la peur. De plus, comme l’hôtel Overlook dans Shining, l’usine Monstres et Cie constitue un véritable personnage du film tant il occupe une place primordiale.

Monstres et Cie reprend l’utilisation de la porte comme motif, que Kubrick avec Shining a largement contribué à construire au cinéma. Les portes jouent en effet dans les deux films un rôle essentiel. Leur multitude révèle que nous sommes dans un lieu de passage entre différentes personnes mais aussi entre différents espaces. La porte relie les mondes, comme le monde des monstres et celui des humains dans l’usine Monstres & Cie. Pour l’hôtel Overlook, la nature de cette frontière représentée par la porte semble plus floue. A l’image de celle de la chambre 237, la plus emblématique du lieu, la porte constitue une métaphore à la fois du passage entre le monde sain et celui de la démence pour Jack, entre le monde du présent et celui du passé dramatique dans lequel il se perd, enfin entre le monde des humains et celui des fantômes. La porte justifie donc le surgissement du surnaturel et, à chaque fois, l’ouvrir c’est laisser le monde étranger (l’enfant, la folie, le sang ou les fantômes) pénétrer celui où on se trouve et le contaminer.

Dans Monstres & Cie, on prend cette contamination très au sérieux, au point qu’il faut désinfecter toute trace d’un enfant de manière extrêmement drastique. Dans Shining, son franchissement marque la scission définitive entre Jack et sa famille. En effet, la porte est un objet paradoxal : une fois qu’on l’a franchie, elle peut aussi bien créer du lien, que séparer et enfermer. Le passage dans la chambre 237 de Jack renforce son lien avec l’hôtel, en même temps qu’elle enferme son esprit encore plus profondément. Par ailleurs, Wendy utilise une porte de la cuisine pour enfermer littéralement son mari, ajoutant une nouvelle dimension à leur séparation psychique : puisque le lien familial semble irrécupérable, elle rend cette séparation également physique. Par la suite, elle doit fermer d’autres portes pour maintenir la distance. Dans Monstres & Cie, ouvrir la porte de la chambre de Bouh déclenche le processus de remise en question du point de vue de Sully vis-à-vis des enfants. L’utilisation de la porte pour mettre en valeur le parcours spatial du personnage, ainsi que son évolution intérieure, est donc reprise.

En fonction de si elle est fermée ou ouverte, la porte a aussi le pouvoir d’occulter et de révéler une vérité, une réalité. Elle permet donc l’accès à la connaissance tout autant qu’elle est mystérieuse. Entrer dans une chambre par la porte c’est pénétrer dans l’intimité de quelqu’un, que ce soit celle de l’hôtel, d’un fantôme du passé, ou d’un enfant. La porte symbolise l’interdit et la tentation de l’enfreindre, en particulier pour l’enfant.  Danny entre en premier dans la chambre 237 alors que Hallorann lui a formellement dit de ne pas y aller. La mise en scène appuie sa tentation. D’abord lors de la première tentative d’entrée dans la pièce, des gros plans sur son visage soulignent la fascination pour cette porte qui est montrée en contre-plongée pour marquer son emprise sur l’enfant. Lors de la véritable entrée, Danny est filmé en plongée donc en position de faiblesse quand une balle, semblant venir de la chambre, arrive vers lui. On dirait que le lieu l’appelle. Kubrick nous donne alors à voir en plan subjectif son approche et son entrée dans la chambre dont la porte est ouverte. S’identifier de cette manière à lui permet de souligner le sentiment de tentation qu’éprouve le personnage. Franchir la porte est aussi interdit pour Bouh puisque les monstres ne veulent pas que les enfants pénètrent dans leur monde sous prétexte qu’ils seraient toxiques. En revanche, Bouh brave l’interdit avec beaucoup plus d’innocence et de légèreté. Il n’y a pas de gravité chez elle, on ne la voit pas même pas le faire : c’est interdit mais c’est comme si c’était normal pour elle, se laissant guider par sa curiosité et son insouciance enfantine. Tandis qu’on ne voit pas à l’écran ce qu’il s’est passé exactement à l’intérieur pour Danny et que c’est seulement le passage qui est filmé, c’est le contraire pour Bouh qui n’apparaît qu’une fois de l’autre côté.

Les portes dans©Monstres et Cie et ©Shining

L’hôtel et l’usine sont des lieux marqués par leur symétrie et leur architecture très graphique, mise en valeur par des travellings fluides. Kubrick utilise ce procédé de façon révolutionnaire à l’aide du steadicam (ce n’est pas la première fois qu’on l’utilise mais c’est la première fois que cette technique est aussi bien exploitée) alors que dans Monstres et Cie ces travellings sont facilités par l’animation, en particulier l’animation numérique, qui était récente à l’époque. Dans chacun de ces films, les longs couloirs organisés comme des quadrillages s’opposent aux grandes salles du bâtiment, mais, quelle que soit la pièce, les formes géométriques dominent toujours. Ainsi, ces lieux constituent tous les deux des espaces labyrinthiques dans lesquels les personnages se perdent. Ces espaces renvoient au véritable labyrinthe que les héros arpentent au cours de l’affrontement final : dans Monstres et Cie il s’agit du gigantesque entrepôt dans lequel sont stockées les portes. Le labyrinthe et tous ses recoins représentent un espace particulièrement propice pour se cacher et par conséquent créer une tension dans la course-poursuite des protagonistes qui tentent de fuir l’antagoniste. Les réalisateurs de Monstres et Cie reprennent donc la même construction spatiale que Kubrick, seulement l’immense réserve de portes se substitue au jardin de Shining.

Par ailleurs, dans Shining l’architecture parfaitement rangée de l’hôtel contraste de façon angoissante avec le désordre mental de Jack, mais ces labyrinthes sont surtout des endroits où on peut se perdre dans tous les sens du terme, à l’image de Jack ou de Léon notamment. Ils fonctionnent comme des espaces mentaux. Chez Kubrick, le labyrinthe représente aussi le cerveau de Jack. L’explorer, c’est explorer l’esprit de Jack en perdition (le cinéma de Kubrick est un cinéma du cerveau)1. Les travellings fluides, comme si la caméra flottait, comme une présence, confèrent un caractère inéluctable à l’action et suggèrent le poids du destin des personnages, qui est confirmé par les visions de Danny. L’accent est mis sur le caractère hostile du lieu. Les espaces confinés renforcent le sentiment d’oppression et d’emprise de l’hôtel sur les personnages tandis que les grands espaces renforcent la désorientation, ce qui est aussi le cas dans Monstres & Cie pendant l’affrontement final. Toutefois, il s’agit avant tout dans ce film d’un terrain ludique, en particulier pour Bouh, que ce soit pour jouer à cache-cache ou au loup avec Sully. C’est là que leur représentation du lieu diffère et que Doctor, Silverman et Unkrich se réapproprient le motif du labyrinthe.

De grands espaces labyrinthiques (©Shining ,©Monstres & Cie )

Si la peur est le thème principal de Monstres & Cie, une dimension horrifique n’intervient qu’au climax du film, au moment de l’affrontement final, à partir de la capture de Bob jusqu’à l’arrestation de Waternoose, le directeur de l’usine. Néanmoins, elle demeure évidemment douce dans la mesure où ça reste un film pour enfants Comme nous l’avons vu un peu plus tôt, le lieu participe de la même façon que dans Shining à cette dimension en contribuant au sentiment d’angoisse, de tension et d’oppression. De toute évidence, l’aspect horrifique tient aussi au fait que les personnages sont des monstres, mais ceux qui suscitent la terreur sont uniquement ceux qui sont autant des monstres intérieurement qu’extérieurement. De la même manière chez Kubrick, au-delà des fantômes, plus l’esprit de Jack se transforme, plus son physique apparaît monstrueux. Les deux films jouent autant là-dessus, en poussant fortement l’expressivité du corps et surtout du visage, s’inspirant de l’expressionnisme, au niveau des yeux, des sourcils, du sourire, des dents, de la couleur de la peau, des poils ou de la coiffure. Les angles de prise de vue empruntent aussi à l’expressionnisme en devenant de plus en plus incongrus et marqués, quand la tension et l’angoisse montent afin de marquer la peur et la perturbation du calme de l’ordre établi auparavant.

L’inspiration à Shining dans Monstres et Cie se joue aussi dans le fait qu’on peut relier tous les personnages principaux du film Pixar à l’une des figures du film de Kubrick. On peut évidemment rapprocher Bouh (l’enfant, figure de l’innocence) de Danny, mais aussi rapprocher Sully (la figure protectrice) de Wendy, Waternoose (la figure d’autorité paternelle qui se retourne contre les héros) de Jack, et Léon (qui apparaît, disparaît et change de forme à loisir) des fantômes de l’hôtel. De même, un parallèle est possible entre la séquence mythique où Jack troue la porte de la salle de bain à la hache et passe sa tête dedans, et celle où Waternoose tente de pénétrer dans la salle où sont Sully et Bouh et où on peut apercevoir la tête de Waternoose dans l’entrebâillement des deux portes qu’il tente de faire céder par la force. Cela prouve une nouvelle fois combien Shining est entré dans l’imagerie du film d’horreur comme un incontournable. En outre, sans les assimiler à des clins d’œil ou des références reconnaissables, on peut tout de même noter qu’on rencontre des éléments horrifiques spécifiques similaires. La chambre 237 dans laquelle on maltraite les enfants dans Shining devient le repaire de Léon. Ainsi, le baiser de la femme en décomposition, autrement dit de la mort, devient celui de la machine nommée « l’arracheur de cris », et l’étranglement que subit Danny devient celui de Sully par Léon. Il s’agit peut-être d’une inspiration inconsciente, toutefois ces ressemblances restent trop implicites pour être affirmées autrement que par une hypothèse.

L’antagoniste poursuit les protagonistes (©Shining,©Monstres et Cie)

Bien qu’ils donnent à voir une vraie dimension horrifique dans Monstres & Cie pendant l’affrontement final, les réalisateurs détournent les codes des films d’horreur comme Shining. De cette manière, l’effet du basculement vers le sérieux des codes dont on s’est moqué est redoublé car ce dont on riait devient subitement par la suite effrayant. En effet, le comique jalonne le film, principalement véhiculé par le personnage de Bob Razowski. La principale trouvaille comique de l’œuvre est l’inversion des rôles : on nous montre que c’est en réalité les monstres qui ont peur des enfants, beaucoup plus que l’inverse. Bouh a beau être un tout petit enfant d’apparence inoffensive, sa simple présence sème la panique dans Monstropolis. Le contraste entre son attitude adorable, ses petits « Bouh » mignons et les réactions disproportionnées des monstres terrifiés, même les plus sérieux et raisonnés comme les journalistes, crée alors le gag. On voit à quel point la terreur n’est basée sur rien et déforme complètement l’objet de la peur : les habitants de la ville décrivent l’enfant comme « armé jusqu’aux dents », « avec une sucette laser », « un bras télescopique », alors que nous savons très bien qu’il n’en est rien. Par ailleurs, à travers le personnage de Bouh, les enfants effrayés dans leur lit la nuit à l’idée de voir un monstre peuvent aussi prendre leur revanche : c’est notamment elle qui se débarrasse de Léon à la fin.

Au-delà de ça, le comique réside aussi dans le détournement de l’imagerie de la vie du monstre, traditionnellement vu comme forcément méchant, idée héritée des contes de fées. Tout le début du film nous montre effectivement le quotidien des monstres qui n’apparaît pas effrayant et tout à fait similaire au nôtre, seulement avec quelques variantes qui leur sont adaptées : par exemple, ils mettent du parfum crotte de nez. Ils dorment, se lavent les dents, travaillent et mangent des sushis comme nous. Ainsi, le film opère une déconstruction et une inversion du point de vue qui révèle à quel point les apparences sont trompeuses. Le détournement renvoie aussi au parcours initiatique des personnages qui comprennent que les enfants ne sont pas dangereux de la même manière que le film dit aux enfants de ne pas se fier aux apparences. Dans la mesure où Pete Doctor dit s’être inspiré de sa relation avec sa fille, on peut faire un parallèle entre l’apprentissage de Sully et l’éducation d’un enfant : au début ça fait peur puis après on crée un lien avec l’enfant. C’est le chemin inverse de Jack Torrance qui craint de plus en plus son fils. Enfin, Monstres & Cie exploite le thème de la peur avant tout pour le déconstruire en montrant l’envers du décor, comment la peur est créée à partir de préjugés et sa puissance déformatrice. On peut voir le travail des monstres de l’usine comme une représentation du metteur en scène, c’est comme si ce film nous donnait à voir la fabrication d’un film d’horreur comme Shining.

L’une des interprétations les plus populaires de Shining est la métaphore de l’Amérique capitaliste, du massacre des Amérindiens et de l’appropriation culturelle. En effet, l’hôtel Overlook a été construit sur un cimetière Amérindien et l’intérieur présente des motifs qui évoquent cette culture qui a été pillée et vidée de son essence spirituelle pour en faire un produit de consommation. La société capitaliste et l’hôtel seraient donc maudits, et les hommes l’habitant condamnés à sombrer dans la violence, car c’est là-dessus qu’ont été bâties ces deux institutions. Dans Monstres et Cie, la représentation de Monstropolis peut également être perçue comme une parodie critique du capitalisme américain et notamment des industriels prêts à tout pour garder le contrôle du pétrole alors même que l’on sait qu’il s’agit d’une ressource limitée. L’angoisse de ne plus faire assez peur aux enfants devient donc celle de ne plus avoir assez de pétrole pour répondre à la demande. La réserve gigantesque de portes rappelle alors une zone de triage industrielle où circule l’énergie et les déchets. Les employés qui se rebellent face à ce système qui exploite la peur de certaines populations sont exilés comme Sully et Bob. Ils se retrouvent rejetés dans la neige par leur communauté initiale (les monstres) dans un monde qu’ils ont défendu (le monde des enfants). Jack dans Shining subit le même sort, rejeté par sa famille, il finit gelé dans le monde des fantômes.

Monstres et Cie reprend donc les codes de représentation de l’horreur de Shining, notamment à travers la mise en scène d’espaces labyrinthiques et de figures similaires, en particulier les personnages principaux. La porte y joue un rôle capital dans le sens où elle met visuellement en valeur les frontières symboliques, la séparation entre les mondes et les états mentaux. Toutefois, si on reprend ces codes, ce n’est que pour mieux les détourner, questionner l’idée de monstruosité et décortiquer la peur, qui n’est finalement qu’une construction. La créature a priori la plus effrayante peut ainsi s’avérer plus tendre et bienveillante qu’un chef d’entreprise ou qu’un père de famille en apparence respectables. D’autres films de Pixar font aussi référence à Shining, comme le requin qui passe sa tête dans une ouverture lors d’une course-poursuite dans Le Monde de Némo, ou encore la moquette dans Toy Story qui est quasiment la même quand ils sont chez un enfant qui terrorise ses jouets, comme Jack terrorise sa famille. L’œuvre de Kubrick demeure donc une source riche, dans laquelle on peut puiser pour créer des mondes et des histoires variées. Finalement, la compagnie « Monstres et Cie » est une industrie qui consiste à faire peur, tout comme la production de films d’horreur. A l’image de Sully, Kubrick s’est placé en maître en gardant son âme d’artiste, son authenticité, plutôt que de chercher comme Waternoose et Léon à faire un maximum de profit à tout prix.

Ouvrages :

–          BOLLUT Gersende, THYS Nicolas. Pixar Vers le génie et au-delà. Paris : Ynnis éditions, 2019.

–          DELBECQUE Eric. Les archives Stanley Kubrick. Paris : Taschen, 2016. Bibliotheca universalis.

Sites internet et photo :

–         https://www.cineclubdecaen.com/realisat/kubrick/shining.htm

–         http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=863.html

–          http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=26862.html

–          https://www.lesgrandsclassiques.fr/064.php

http://filmsdanimation.unblog.fr/2007/06/04/monstres-et-compagnie-ou-les-figures-de-linterdit/

http://36quaidufutur.over-blog.com/article-film-monstres-et-cie-de-pete-docter-pixar-studios-73522945.html

–          http://www.allocine.fr/diaporamas/cinema/diaporama-18671300/?page=6

I. “Chez Kubrick, le monde lui-même est un cerveau, […] tels […] l’ordinateur géant de 2001 l’odyssée de l’espace, l’hôtel Overlook de Shining. […] Si Kubrick renouvelle le thème du voyage initiatique, c’est parce que tout voyage dans le monde est une exploration du cerveau” Gilles DELEUZE, Cinéma 2. L’Image-Temps (1985).

2 réponses sur « L’influence de Shining dans Monstres et Cie »

Superbe article ! Vraiment très intéressent, bien argumenté et d’une cohérence qui me ravie en tant que fan des deux oeuvres !

Cependant, je pense que la comparaison est toute aussi pertinente si l’on présente les deux oeuvres dans ce qui les relient dans leurs mystères : celle de l’énergie.
Dans Shining, le film mais surtout dans le livre de King, l’Hôtel est imprégné d’une énergie mystique, qui peu-à-peu va se servir de Jack pour détruire son fils qui ressent cette énergie. Cette puissance mystique du lieu dans Shining est d’ailleurs renforcé de sa suite Doctor Sleep, ou les protagonistes utilisent cette énergie.
De la même manière, l’énergie de Montres & Cie est au coeur du développement de l’intrigue. Dans les deux exemples, il y a un lieu qui incarne une énergie mystique, qui est au coeur de l’histoire. Les personnages de Dany et Bouh sont deux enfants qui sont des vecteurs de cette énergie, que le lieu veut utiliser à travers des « méchants » pour permettre de transcender sa puissance. Je pense que les deux oeuvres essayent de nous faire réfléchir sur une puissance dont on ne peut comprendre le caractère raisonnée.

Cette énergie de montres & Cie est au coeur d’une superbe théorie sur les films pixar que vous invite à allé voir : https://www.allocine.fr/video/video-19584755/

Dans tout les cas, je pense que les parallèles sont nombreux et vous l’avez bien démontré !

Encore bravo pour cet article qui fut très plaisant à lire, et qui m’a fait beaucoup réfléchir sur ma conception de ces films.

Merci beaucoup pour ton commentaire, je suis contente que l’article t’ait plu !
Tu as complètement raison pour l’énergie qui est aussi un point commun entre les deux films. C’est un autre parallèle en lien avec le lieu qui aurait tout à fait eu sa place dans l’article. Comme quoi, ces œuvres sont décidément toujours plus riches qu’on ne le pense et on n’a pas fini d’en faire le tour, ce qui les rend d’autant plus passionnantes !
Oui, j’avais déjà entendu parler de cette théorie sur les films Pixar. Elle est amusante, bien qu’un peu tragique pour l’humanité.
Encore merci pour ton très beau message !

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