Dans ce second podcast de la série consacrée à la stratégie du black bloc, Sacha explique le recours à la violence dans ladite stratégie. Usage, aspect, degré, … Il analyse cette violence politique produite à des fins contestataires en dépassant la simple condamnation morale pour mieux la saisir.
Au mois de septembre, vous pourrez retrouver le troisième podcast de la série consacré au rapport qu’entretien la stratégie avec les médias et l’opinion publique. Selon vous, qui se sert de le plus de l’autre ? Les manifestants ou les médias ? Réponse au prochain épisode.
Bonne écoute !
Pour écouter le podcast n°1, cliquez-ici
Cette série de podcast est le fruit d’un travail de recherche réalisé par Sacha Billaudot à l’occasion de son mémoire de recherche de première année de master de science politique. Ce travail a eu pour objectif de retransmettre l’argumentaire des individus justifiant la stratégie du black bloc et non de prendre position sur les sujets évoqués.
Auteurs cités :
- Pablo Ortellado, « Postfacio : O black bloc a violência », 2014
- Jeffrey S. Juris, « Violence performed and imagined: Militant action, the black bloc and the mass media in Genoa »
- Maxime Boidy, « Luttes de représentation, luttes de visibilité. Notes sur l’iconographie et l’iconologie politiques des dominé(e)s », 2017
- Erica Chenoweth, Maria Stephan, « Le pouvoir de la non-violence », 2011
- AK Thompson, « Black Bloc, white riot : Anti-globalization and the genealogy of dissent », 2010
Une réponse sur « Podcast n°2 : Le recours à la violence dans la stratégie du black bloc »
Est ce que le mouvement des gilets jaunes qui représentait bien un soulèvement social, aurait pu permettre aux Black blocs d’enrailler une révolution et déstabiliser l’état ?
La violence utilisée par les pro trumpistes lors de l’assaut du sénat tant décriée par nos démocraties représentait une forme de contestation violente pour déstabiliser l’état américain et servir Trump. Cette violence n’a pas été acceptée par le monde car l’ idéologie défendue n’est pas démocrate et humanitaire, au contraire elle défendait un pouvoir totalitaire et capitaliste.
La violence peut être acceptée par le plus grand nombre quand elle défend une cause humanitaire aux yeux de tout le monde. En ce moment, avec la crise sanitaire qui n’aide pas, ça serait le changement climatique avec le déplacement des populations vers le nord, le changement de l’alimentation, de
consommation et de l’agriculture. Ce sont des causes que le plus gd nbre peuvent défendre, se battre et agir contre des états où des parties politiques comme le rassemblement national qui ne défendent pas ces causes. Et le recours à la violence peut être justifier quand ça rassemble le plus gd nombre pour des bonnes causes…