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Halloween chez le Tote Bag : Recommandations littéraires.

Si ce mois d’octobre vous a semblé aussi court qu’à nous, le Tote Bag vous présente un excellent prétexte pour le prolonger, grâce à une sélection de lectures très Halloweenesques !

Pour nous autres lecteur.ices, le 31 octobre n’est pas seulement l’occasion de faire la fête et de se faire peur, c’est avant tout un mois entier à se délecter d’une atmosphère légèrement lugubre mais toutefois réconfortante à travers des récits très spécifiques. Si ce mois d’octobre vous a semblé aussi court qu’à nous, le Tote Bag vous présente un excellent prétexte pour le prolonger, grâce à une sélection de lectures très Halloweenesques !

Comme pour les bonbons et autres gourmandises, servez-vous, vous en trouverez pour tous les goûts.

Pierre Lemaitre

Lubin

Pour celleux qui recherchent le grand frisson : Travail soigné par Pierre Lemaitre

Quand un meutre atroce est commis dans un appartement de Courbevoie, le commandant de police Camille Verhoeven est appelé sur place. Pourtant aguerri, le policier comprend vite que ce meurtre n’est pareil à aucun autre. Verhoeven va être amené sur les traces d’un serial killer hors pair, semblant accomplir un plan bien déterminé dans lequel il semble être un rouage non négligeable… Véritable hommage aux classiques du genre policier, le premier roman de Pierre Lemaître est un polar addictif et glaçant qui inaugure une tétralogie.

Une recommandation de Lubin.

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Mathis

Pour celleux qui marchent hors des sentier battus: Vathek par William Beckford

Un des premiers ouvrages du genre gothique et un classique littéraire peu connu mais qui  influença nombreux écrivains célèbres de Flaubert à Lovecraft. Le récit s’inspire des contes orientaux et évoque des thèmes qui seront abondamment repris aux XIXe siècle à l’âge d’or du romantisme. 

Vathek est un calife dans l’ancien Irak, il jouit de très grandes richesses et de l’amour de son peuple. Assoiffé de grandeur, il prend très au sérieux une prophétie annonçant la venue d’un étranger qui lui donnerait de grands pouvoirs et des richesses inestimables.

Tout le récit est traversé par les mythes arabes, perses et indiens, dont les bestiaires et les reliques ressurgissent des tréfonds ou redescendent sur Terre.

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Suzanne

Pour celleux qui recherchent une ambiance automnale :  Les Chroniques de Spiderwick par Tony Diterlizzi et Holly Black

Une maison hantée, des secrets de famille et des créatures fantastiques… quoi de mieux pour une lecture automnale ? Suite au divorce de leurs parents, Jared et sa famille sont contraints de déménager au milieu de nulle part, sur le terrain d’une grande tante que l’on dit sénile. Mais folle, l’est-elle vraiment ? Après tout, dans un endroit pareil, tout semble possible… surtout après la découverte, au grenier, d’un mystérieux bestiaire. Jared, Simon et leur sœur ne croient plus aux contes de fées depuis longtemps, mais ont-ils encore ce choix?

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Pour celleux qui se sentent sorcières : Le Papier Peint Jaune par Charlotte Perkins Gilman.

Si rien ne vous effraie plus que le monde dans lequel on vit, cette courte nouvelle devrait pouvoir suffire à vous glacer le sang. Le texte prend la forme de notes que l’héroïne, supposément neurasthénique, prend en cachette dans son journal alors que son médecin lui a prescrit une ‘cure’ qui la prive de tout contact avec l’extérieur. Au fur et à mesure de cette séquestration, la narratrice développe une obsession vis à vis du papier peint jaune qui orne les murs de sa chambre et dans lequel elle croit voir une femme retenue prisonnière. Le récit percutant d’une femme que sa condition va lentement faire sombrer dans la folie.

Lire la chronique du Tote Bag à ce sujet.

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Kenneth

Pour ceux qui veulent se mettre dans la peau d’un tueur: Ma Mémoire assassine par Kim Young-Ha

Un ex-tueur commence à perdre la mémoire. Avant de devenir totalement autre à lui-même, il a un dernier objectif : tuer une dernière fois. Car tuer, c’est prouver qu’il n’a pas changer malgré les années, qu’il est toujours capable d’exister. Il désigne alors sa victime : un homme étrange qui tourne autour de sa fille adoptive.

Pour ne pas oublier son objectif, il décide d’écrire un journal qui lui apparaît comme une façon d’enregistrer ses pensées. Pour le lecteur au contraire, il s’agit de témoignage de la faiblesse d’un homme sans remord puisqu’il le voit peu à peu perdre la mémoire et devenir sénile, créant ainsi un conflit en lui : doit-il ou non ressentir une certaine pitié pour un homme qui n’en a ressenti aucune pour ses victimes ?

Kim Young-Ha nous livre ici un roman noir à l’humour grinçant qui nous déstabilise et nous interroge sur notre rapport au mal.

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