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La gentrification et les « bobos »: pour y voir plus clair

L’utilisation du terme de « bobo » pour qualifier un quartier se voulant branché et alternatif, ou pour décrire certains de ses habitants, est à la mode. Dans l’imaginaire collectif, les « bobos », les « bourgeois-bohèmes », sont des jeunes gens des classes supérieures en recherche quasi frénétique d’éléments « alternatifs » dans leur quotidien. Ils aspireraient avant tout à dépasser la morosité de leur milieu bourgeois d’origine, à travers la fréquentation de bars branchés ou de magasins à leur tour qualifiés de « bobos », souvent bio et spécialisés et qui vendent à des prix exorbitant des artefacts pouvant sembler étranges aux yeux du consommateur moyen.


L’imaginaire entourant le concept de « bobo » est ainsi foisonnant. Cependant, le « bobo » est une catégorie sociologique qui n’a jamais été identifiée en tant que telle ; et l’usage de ce terme, qui ne caractérise pas grand chose dans la réalité, est incorrect. En revanche, l’imaginaire autour du mythe du « bobo », lui, renvoie à un mécanisme très concret et ayant fait l’objet de nombreuses études en sciences sociales et urbaines : la gentrification. On dit communément qu’un quartier « se gentrifie », ou « devient bobo », lorsque de nouveaux types de commerces font leur apparition (épiceries bios, magasins « alternatifs », cafés branchés – où le prix du café frôle parfois le demi- SMIC), accompagnés par une catégorie toute aussi nouvelle d’habitant : les « bobos », bien déterminés à appliquer leur « vibe jeune, branchée et alternative » au reste du quartier.


Il s’agit dans cet article d’explorer le phénomène de gentrification, et de questionner la réalité de ce processus, finalement assez éloignée des représentations que l’on s’en fait. Pour exemplifier tous ces éléments très théoriques, nous nous attarderons sur le cas de la gentrification du quartier des Pentes de la Croix-Rousse à Lyon. Enfin, nous conclurons cet article en répondant à une question, certainement cruciale pour « les jeunes bobos » que nous sommes probablement : la gentrification est-elle un phénomène positif ou négatif ?

Retour aux bases d’une notion complexe : la gentrification comme processus d’embourgeoisement progressif et non linéaire d’un quartier

Le terme de gentrification apparait pour la première fois dans les années 1960, avec les travaux de la sociologue américaine Ruth Glass. Cette dernière, étudiant les mécanismes de géographie sociale de la ville de Londres, y observe une dynamique intrigante : des jeunes couples rachètent puis réhabilitent des maisons anciennes en mauvais état dans des quartiers ouvriers centraux de la ville. C’est pour décrire ce phénomène que Glass développe le concept de gentrification, le terme « gentry » faisant référence à la classe des propriétaires terriens de l’Angleterre du XVIème siècle, et impliquant directement un mécanisme de domination spatiale.[1] Depuis, l’usage du terme gentrification n’a cessé de se répandre. D’abord réservé aux milieux académiques, il a récemment atteint la sphère politique et médiatique. 

Il n’en existe pas de définition globalement reconnue dans l’univers académique, la malléabilité du concept n’aidant pas à étudier le phénomène. Pour tenter une définition large de la gentrification, nous pourrions l’expliquer comme étant un processus complexe d’« embourgeoisement » progressif d’un quartier. Non-mécanique et non-linéaire, ce processus est rarement abouti, en ce qu’un quartier peut commencer à se gentrifier, puis sa trajectoire de gentrification peut stagner voire carrément être arrêtée, pour peut-être se poursuivre quelques années plus tard. Dans la quasi-totalité des cas, le quartier n’est jamais complètement « embourgeoisé ». Enfin, la gentrification est désormais un phénomène global, observé sur tous les continents, dans des pays développés comme en voie de développement. 

Pour Laurence Gervais-Linon[2] le processus de gentrification s’axe autour de trois transformations principales d’un quartier, qui peuvent subvenir simultanément tout comme en décalé : 

  • Une transformation sociale, qui concerne « la reconquête de certains quartiers par une classe sociale plus élevée que les résidents du moment ». Autrement dit, on observe l’arrivée progressive de nouveaux habitants d’une classe sociale plus élevée que celle des habitants actuels. Souvent, cette distinction ne prend pas en compte uniquement des critères économiques, mais également le niveau d’étude, le type de profession, etc. 
  • Une transformation physique, qui concerne la réhabilitation, la revitalisation ou la revalorisation du bâti original. Il est important de noter que la gentrification n’est pas un mécanisme de démolition-reconstruction. 
  • Une transformation économique, qui se traduit surtout par une hausse globale du prix de l’immobilier dans le quartier, et qui conduit à un phénomène de « déplacement » de certains habitants d’origine, les « gentrifiés », n’ayant pas d’autre choix que de partir au vu des augmentations de loyers.

Les gentrifieurs  : les « vrais bobos » et l’idéal du quartier-village

Au centre du mécanisme de gentrification, on retrouve le terme de « gentrifieur », souvent associé dans l’imaginaire collectif au très célèbre, mais peu scientifique, terme de « bobo ». Ces gentrifieurs peuvent être définis, selon Anaïs Collet, comme « les nouveaux habitants qui s’installent dans le parc immobilier ancien et qui contribuent au rajeunissement et à l’élévation du profil sociologique de la population. »[3] Les profils de ces gentrifieurs sont très hétérogènes, et leurs motivations à s’installer dans le quartier multiples, bien que souvent l’argument économique ait son importance. Ils partagent l’idéal du « quartier-village », où le quartier idéal est avant tout historique, convivial et souvent central, vision qui s’est même répandue jusque dans certaines politiques urbaines. 

Le déplacement géographique des gentrifieurs dans le quartier est en réalité avant tout un déplacement social. L’un des points centraux de la gentrification réside dans la capacité des gentrifieurs à se réapproprier un espace social qui n’est à l’origine pas le leur, l’objectif étant de faire « matcher » leur espace géographique avec leur espace social. Cette réappropriation passe par de nombreux mécanismes de revalorisation du quartier, comme l’imaginaire du « canut » servira à illustrer dans le quartier des Pentes de la Croix-Rousse à Lyon.

Les causes de la gentrification : une dynamique impulsée par l’offre ou par la demande ?

Le champ académique qui s’intéresse à la gentrification a longtemps été parcouru d’un vieux débat, relativement dépassé aujourd’hui, mettant aux prises deux théories d’explication du phénomène. Ces deux approches tentent de répondre à la même question : qu’est-ce qui est réellement à l’origine de la gentrification ? 

Le géographe David Ley, dans les années 1980, explique celle-ci « par la demande ». Il suppose que la gentrification, notamment dans les villes d’Amérique du Nord et d’Europe, est causée avant tout par un « retour en ville » des classes moyennes auparavant plutôt installées dans les banlieues résidentielles. Ley met en évidence l’apparition d’une nouvelle classe moyenne, fortement influencée par les mouvements de contre-culture des années 70 et constituée principalement des cadres de la nouvelle économie de service apparue dans les années 60-70 suite à la désindustrialisation.[4] Cette new middle class considère les banlieues, alors zones d’habitation principales des classes moyennes traditionnelles, comme trop formatées par le modèle traditionnel bourgeois/technocrate d’après-guerre.[5] Les travaux s’inscrivant dans cette approche par la demande se sont donc principalement focalisés sur le profil et les préférences des gentrifieurs, notamment en matière de culture et de consommation. Cette approche met l’accent sur le rôle des gentrifieurs « pionniers », qui font souvent partie de groupes sociaux « en voie d’émancipation sociale et politique » (femmes, artistes, gays, étudiants, etc.), et affichent une plus grande tolérance face à la mauvaise réputation de certains quartiers populaires.[6]

A l’inverse, le géographe néo-marxiste Neil Smith défend le second courant d’explication : l’approche « par l’offre », la gentrification s’expliquant par un « retour en ville du capital et non des gens ». Les partisans de cette théorie mettent au centre de leur analyse les mécanismes et stratégies immobilières des propriétaires fonciers. La gentrification serait avant tout causée par ce que Smith appelle un « rent gap », un différentiel de rentabilité foncière[7] désignant la différence entre le prix du logement en cas de vente immédiate en l’état, et le prix du logement « dans son meilleur usage » (rénové et prêt à être vendu à une population plus fortunée que la population d’origine). Pour Smith, la gentrification représente donc avant tout une offre immobilière, basée sur ce rent gap et impliquant un mouvement important de capitaux[8], qui va permettre le développement d’un processus de revalorisation et donc d’embourgeoisement progressif du quartier. [9]Derrière cette stratégie immobilière, Smith perçoit la gentrification comme une forme violente de conquête de l’espace urbain, une urbanisation de la lutte des classes.[10]

Aujourd’hui, malgré une forte présence de l’héritage néomarxiste de Smith, ce clivage offre/demande est relativement dépassé, une bonne partie des chercheurs s’accordant sur le fait que la gentrification représente un mélange complexe entre profils et motivations spécifiques des gentrifieurs, et stratégies immobilières et foncières, qui conduisent à une éviction partielle des habitants d’origine. 

Un exemple de gentrification « à la française » : Anaïs Collet et les Pentes de la Croix-Rousse à Lyon

Après cette analyse très théorique du phénomène de gentrification, il est maintenant temps d’observer un exemple concret de gentrification d’un quartier français. Nous prendrons ici le cas des Pentes de la Croix-Rousse à Lyon, souvent considéré comme l’exemple typique de la gentrification « à la française », en nous basant sur l’ouvrage « Rester Bourgeois »[11] de la sociologue Anaïs Collet, qui a étudié en profondeur la gentrification dans ce secteur, ainsi que celle du Bas-Montreuil en région parisienne. L’exemple « croix-roussien » de la gentrification permet de mettre en exergue la diversité et la complexité des profils des gentrifieurs, et permet de se rendre compte que le terme « bobo » est trop réducteur. 

Lieu emblématique de la ville de Lyon, « les Pentes » sont situées à cheval entre le 4ème et le 1er arrondissement, elles constituent l’exemple parfait du quartier ancien de centre-ville, bâti par les ouvriers de la fabrique lyonnaise de la soie : les canuts. C’est également un quartier dense, à proximité directe du centre-ville de Lyon. 

Les pionniers : gentrifieurs militants et intellectuels de la fin des années 60

Avant l’arrivée de la première génération de gentrifieurs vers la fin des années 60, « les Pentes » sont un lieu mal-famé, réputé « coupe-gorge » de Lyon, et composé principalement d’ouvriers âgés. Ces derniers, n’ayant pas les moyens d’entretenir les logements, vieillissent au même rythme que leurs habitations. Les jeunes ménages avec enfants quittent donc progressivement le quartier pour aller s’installer en périphérie de Lyon dans des appartements plus spacieux et confortables. Les logements vacants, d’abord occupés par un nombre important de travailleurs immigrés, se voient habités, à partir de la fin des années 1960, par des jeunes gens d’origine française qui font leur apparition dans le quartier. Ces « pionniers », qui caractérisent la première génération de gentrifieurs, font partie de cette nouvelle classe moyenne, cette « classe d’alternative » qui, dans l’esprit de mai 68, rejette la vie professionnelle et sociale à laquelle les prédestinait leur milieu social d’origine. Certains fuient les quartiers centraux bourgeois, d’autres les banlieues pavillonnaires de la périphérie lyonnaise. Ces pionniers se caractérisent tous par des parcours de vie non-linéaires, et par des formations relativement similaires (écoles d’art, facultés de sciences humaines et sociales notamment). La diversité de leurs trajectoires sociales, ascendantes comme descendantes, en fait un groupe extrêmement hétérogène. 

Ces pionniers viennent adopter dans les Pentes un mode de vie « alternatif », composé principalement de petits boulots précaires mais également d’une vie communautaire et militante très forte, rejetant les codes moraux de l’époque. En effet, on observe parmi ces eux un nombre important de militants libertaires, autogestionnaires, féministes ou écologistes, qui, profitant des nombreux locaux vacants et d’une forme de « permissivité » du quartier, peuvent se réunir et développer des coopératives de consommation, des restaurants autogérés et de nombreux autres lieux de contre-culture. Bien que la composante militante soit importante chez ces gentrifieurs, l’installation dans les Pentes est avant tout le résultat d’une contrainte économique : les loyers y sont bien plus faibles que ceux du centre-ville de Lyon. En contrepartie, les pionniers doivent se résigner à devoir occuper des appartements en très mauvais état, qu’ils vont devoir rénover eux-mêmes. 

La réappropriation de l’espace social et géographique des Pentes par les premiers gentrifieurs passe par une multitude de mécanismes. Anaïs Collet observe par exemple une évolution dans la perception du caractère « populaire » du quartier. Avant, le mot « populaire » renvoyait à une connotation négative des Pentes, comme un quartier sale et dangereux. Progressivement, les nouveaux habitants vont mettre en avant le caractère « populaire » du quartier, perçu comme un atout. Le mot « populaire » devient presque une source de fierté pour certains d’entre eux : « si le quartier dérange, c’est parce qu’il concentre toutes sortes de résistances à l’ordre établi ». Dans les Pentes se développe aussi le récit d’une « histoire locale », gravitant principalement autour de l’imaginaire du canut, l’ouvrier de la soie lyonnaise, et reprenant notamment tout un narratif du canut frondeur et indépendant. C’est cette première génération d’intellectuels et de militants qui va se mobiliser avec succès contre les tentatives de démolition de certains immeubles par la ville, en mettant en avant ce passé « canut » et en se revendiquant de son héritage. 

La deuxième génération de gentrifieurs : les cadres du public

Vers la fin des années 1970, la « Croix-Rousse alternative » est à son apogée. Dès 1980, et jusqu’au début des années 2000, une nouvelle génération de gentrifieurs va faire son apparition dans le quartier. La plupart sont des jeunes, hauts diplômés, célibataires ou en couple sans enfants. Ces nouveaux gentrifieurs se dirigent vers les appartements anciens « canuts », mais cette fois-ci pour leurs propriétés esthétiques plutôt que pour leur bas prix. Dès 1990, l’appartement « canut » devient surtout un bien immobilier de valeur, combinant ancienneté du bâti et rénovation moderne en loft par les acteurs immobiliers. Ces gentrifieurs de « deuxième génération » sont pour la plupart des cadres du secteur public ayant décroché des diplômes de haut niveau, et sont caractérisés par l’importance qu’ils donnent à leur vie hors travail. Ils mettent également en avant l’aspect intellectuel de leur travail et souhaitent « faire carrière » en accord avec leurs valeurs sociales, tout en rejetant les emplois « machines à fric ». Cette génération de gentrifieurs apprécie le caractère culturel fort de Croix-Rousse, l’ancienneté de son bâti, la centralité de sa position, ainsi que son histoire « révolutionnaire » et « contre-culturelle » forgée par la première génération de gentrifieurs. Depuis le début des années 2000, le quartier des Pentes, et plus largement le quartier de la Croix-Rousse, fait partie des quartiers de Lyon où la part de cadres et de professions intellectuelles est la plus importante. 

En revanche, nous avons précédemment établi que la gentrification était un processus rarement achevé. Les Pentes de la Croix-Rousse ne font pas exception. Si la part des cadres et professions intellectuelles y est très élevé, cela n’est pas forcément synonyme de haut revenu : la plupart de ses habitants étant issus des domaines public ou culturel, leur niveau de vie est toujours inférieur à celui d’autres secteurs aisés de la ville, comme le 6ème arrondissement par exemple, où les cadres du privé y sont représentés de manière bien plus importante. Bien que désormais relativement embourgeoisé suite aux différentes vagues de gentrification, le quartier des Pentes n’est donc, comparativement, pas encore un quartier complètement bourgeois, et conserve une ambiance et un mélange de populations assez singuliers. A noter tout de même un détail intéressant : Anaïs Collet, dans son enquête, a relevé que certains gentrifieurs de la première génération, regrettant le trop fort embourgeoisement et la baisse de la mixité sociale et culturelle du quartier, se sont dirigés vers un autre secteur de Lyon, abritant une population plutôt précaire et présentant une forte mixité culturelle : le quartier de la Guillotière.

 

La gentrification, « c’est bien ou c’est pas bien ? » : une proximité spatiale qui n’efface jamais les distances sociales

Nous l’avons vu, la gentrification est un processus très complexe, qui ne se résume pas seulement à l’apparition de cafés branchés dans un quartier, mais qui implique une réappropriation des lieux par les gentrifieurs. Pourtant, reste à savoir si celui-ci est positif pour la ville et pour tous ses habitants. Certains auteurs néo-marxistes, dans la lignée de Smith, appellent à lutter contre le phénomène de gentrification, dénonçant notamment la couverture médiatique « positive » dont elle bénéficie. En effet, pour ces auteurs, la finalité du processus de gentrification est toujours la même: « le remplacement progressif d’une population par une autre dans un quartier urbain ».[12] Cette forme de « conquête spatiale » s’apparente, selon Mathieu  Van Criekingen, à « un processus de destruction matérielle et symbolique d’espaces populaires ». [13] Ce dernier déplore également la dépolitisation progressive des questions urbaines et l’absence de recherches académiques sur la violence liée à la gentrification.. Suite à la gentrification de leurs quartiers, les « gentrifiés » n’ont pas d’autre choix que de devoir quitter le centre-ville, les loyers y étant beaucoup trop élevés, et de s’exiler dans des banlieues précaires, loin de leurs emplois de centre-ville. 

Bien que ce constat soit correct, il ne faut pas négliger la résistance des « gentrifiés » face au processus de gentrification.[14] En effet, il est extrêmement rare que les populations subissant ce phénomène soient totalement évincées de leurs quartiers. La gentrification, dans la plupart des cas, se rapproche donc plutôt d’une forme de « côtoiement de populations et de mobilités différenciées » selon Jean-Yves Authier et Jean-Pierre Lévy.[15] Certains gentrifiés parviennent à rester, et peuvent même tirer profit de la gentrification, par exemple au niveau de la sphère scolaire ou des commerces locaux. Cependant, il ne faudrait pas « travestir » la gentrification en mixité sociale, bien que ce concept soit omniprésent dans l’esprit des gentrifieurs. Rappelons que les sciences sociales l’ont déjà souvent montré : la proximité spatiale n’efface jamais les distances sociales. Il est donc compliqué en l’état de porter un jugement normatif sur l’impact purement positif ou négatif de la gentrification. Ce qui est sûr, c’est que son étude est toujours passionnante et révèle la complexité des rapports sociaux et des enjeux liés à l’espace social. 


[1] VAN CRIEKINGEN, Mathieu, Contre la Gentrification. Convoitise et résistance dans les quartiers populaires, Paris, La Dispute, 2021, p. 48

[2] GERVAIS-LINON, Laurence, « Espace urbain et gentrification aux Etats-Unis, évolution des interprétations », Caliban, 19, 223-233, 2006

[3] COLLET, Anaïs, Rester bourgeois, les quartiers populaires nouveaux chantiers de la distinction, Paris, La Découverte, 2015.

[4]  GERVAIS-LINON, Laurence, « Espace urbain et gentrification aux Etats-Unis, évolution des interprétations », Caliban, 19, 223-233, 2006

[5] COLLET, Anaïs, Rester bourgeois, les quartiers populaires nouveaux chantiers de la distinction, Paris, La Découverte, 2015.

[6] CHABROL, Marie, COLLET, Anaïs, GIROUD Matthieu, LAUNAY Lydie, ROUSSEAU, Max, TER MINASSIAN Hovig, Gentrifications, Paris, Éditions Amsterdam, 2016.

[7] SMITH, Neil, « Toward a Theory of Gentrification. A Back to the City Movement by Capital, not People », Journal of the American Planning Association, 45, 5, 538-548, 1979

[8] GERVAIS-LINON, Laurence, « Espace urbain et gentrification aux Etats-Unis, évolution des interprétations », Caliban, 19, 223-233, 2006

[9]  CHABROL, Marie, COLLET, Anaïs, GIROUD Matthieu, LAUNAY Lydie, ROUSSEAU, Max, TER MINASSIAN Hovig, Gentrifications, Paris, Éditions Amsterdam, 2016.

[10] VAN CRIEKINGEN, Mathieu, Contre la Gentrification. Convoitise et résistance dans les quartiers populaires, Paris, La Dispute, 2021.

[11] COLLET, Anaïs, Rester bourgeois, les quartiers populaires nouveaux chantiers de la distinction, Paris, La Découverte, 2015.

[12] CLERVAL, Anne, Paris sans le peuple. La gentrification de la capitale, Paris, La Découverte, 2013. p.113

[13] VAN CRIEKINGEN, Mathieu, Contre la Gentrification. Convoitise et résistance dans les quartiers populaires, Paris, La Dispute, 2021.

[14] GIROUD Matthieu, Mixité, contrôle social et gentrification, dans, CHARMES, Eric (dir), BACQUET, Marie- Hélène (dir), Mixité sociale, et après ?, Paris, Presses Universitaires de France, 2016

[15] GIROUD Matthieu, Mixité, contrôle social et gentrification, dans, CHARMES, Eric (dir), BACQUET, Marie- Hélène (dir), Mixité sociale, et après ?, Paris, Presses Universitaires de France, 2016