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DoQ: décrypter le sexe à l’écran avec Nicolas Moreno

Nous sommes des produits du sexe, qui lui-même est devenu un produit commun. Et pourtant, regarder la représentation d’un acte sexuel n’est pas anodin. Prenons un exemple quasi universel : nous sommes samedi soir, en famille ou entre amis et nous avons enfin réussi à nous mettre d’accord sur le film que nous allions regarder. L’action se déroule, quand soudain le désir se fait sentir entre les protagonistes et là, sans transition ou presque c’est une scène de sexe qui nous est montrée à l’écran. Même si la couverture semble soudée aux épaules de l’acteur, même si on ne voit que des visages en gros plan, l’intention est là et les regards des personnages sont intenses au point où nous détournons le notre. Filmer l’intime pour le partager par le biais d’un art qui s’appréhende la plupart du temps en groupe est donc un exercice insolite auquel les cinéastes aiment s’essayer. Qu’elle dépeigne ou qu’elle dénonce, qu’elle montre ou qu’elle cache, une scène de sexe à partir du moment où elle est filmée, est là pour être vue. Elle peut être étudiée, classée et parfois même censurée. Le sexe au cinéma et la réception que nous en faisons ont donc une histoire. C’est ainsi que Nicolas Moreno est allé plus loin que le voyeur, il prend la position de l’observateur, du spectateur et même du conteur avec sa série de deux podcasts au nom évocateur.

-Tout d’abord merci de nous accorder de ton temps pour cette interview. Pourrais-tu te présenter brièvement aux lecteurs du Tote Bag s’il te plaît ?

Je m’appelle Nicolas Moreno et j’étudie le droit et la philosophie depuis trois ans maintenant. Tout ce que vous avez à savoir sur moi serait principalement que je suis tombé dans la cinéphilie ces dernières années et depuis, j’espère chaque jour voir un film meilleur que la veille.

-En quelques mots, pourrais-tu présenter DoQ ?

Le DoQ, c’est la proposition d’un voyage dans l’histoire du cinéma, dans le but de comprendre comment les acteurs ont peu à peu eu le droit, comme les humains, de faire l’amour et trouver ça génial. Bon ça dure un peu plus de trois heures et c’est coupé en deux, mais le coeur du DoQ, c’est une incitation à la réflexion et la remise en question de nos moeurs, notre compréhension du monde (culturel) qui nous entoure.

-Comment t’est venue l’idée de DoQ ?

J’en ai un souvenir très précis ! C’était un été au lycée. Je venais de voir au cours de la même semaine NymphomaniacLa vie d’Adèle, et un Gaspar Noé, peut-être Love. J’en parlais avec une amie de l’époque en lui disant que je trouvais ça incroyable qu’une industrie soit si frileuse à l’idée de montrer la nudité ou la sexualité et que tout d’un coup, trois réalisateurs jettent un pavé dans la marre de mes connaissances en cinéma. J’ai commencé à réfléchir sur le sujet puis j’ai abandonné l’idée d’en faire un article ou un petit mémoire, par faute de moyens. Puis le 1er janvier 2020, en reprenant mes esprits de la veille, je me suis regardé dans le miroir, et d’un coup, je me suis dit que j’avais un an pour le faire ce DoQ ! Les deux confinement ont bien aidé: j’ai passé le premier à regarder des dizaines et dizaines de films (environ 2 par jour, voir plus) et le second à m’occuper de l’enregistrement et du montage.

-Pourquoi avoir choisi d’orienter tes recherches sur la représentation cinématographique du sexe ? Un autre médium que celui du podcast t’aurait intéressé ?

Surtout en réaction à l’écart que je découvrais entre la production grand public et le cinéma que j’allais peu à peu découvrir dans lequel le purement sexuel s’immisce parfaitement dans le cinématographique. Pour le médium, tout d’abord, j’ai longuement réfléchi au support. L’avantage de la vidéo était d’illustrer mon propos en temps direct. L’inconvénient était le choix de plateforme: en voulant conserver l’explicite de mes références (si non, à quoi bon faire ce DoQ ? ), comment partager mon projet? Youtube aurait sans doute censuré, quand bien même la référence se situe dans une démarche pédagogique. Les sites pornographiques étaient des choix intéressants mais je me suis résigné à penser que choisir autre chose que Youtube, c’est perdre de l’audience. Et le but était avant tout d’inciter le maximum de monde à se remettre en question, réfléchir à ce qu’on regarde, et pourquoi.

-Quelles ont été les difficultés rencontrées lors de l’élaboration de de DoQ ?

Il y en a eu plein *rires* ! Déjà, trouver des personnes à interviewer ou ne serait-ce qu’avec qui échanger sur le sujet. Il y avait d’une part, les personnes sous pseudo (l’industrie porno étant encore vue négativement, les acteurs, techniciens et autre signent sous pseudo), celles qui ont changé de voie et ne souhaitent plus en parler (Katsuni par exemple), et celles devenues inaccessibles (Ovidie, Virginie Despentes, PornHub en personne…). C’est un projet assez complexe: intellectualiser un objet qu’on pense sale, entreprendre une démarche journalistique sans avoir de renommée ou de connaissances, c’était pas donné. Le second réel problème a été la documentation, ce qui témoigne déjà du fait qu’on ne prenne pas au sérieux cette industrie alors qu’elle est fondamentale pour la construction des enfants et adolescents, nos « futures générations ». Pour me renseigner, j’ai trouvé que très peu d’ouvrages, encore moins universitaires. Puis il y a eu les films à trouver. Le pire a été le cinéma d’exploitation:

> le documentaire That’s sexploitation!, je n’ai trouvé que la première heure.

> les films érotiques japonais du roman porno ou de la pinky violence, j’ai dû en trouver 7 ou 8 grand maximum, il y a de nombreux titres que je voudrais voir mais faute d’accès…

> Les films de Vilgot Sjoman, impossibles à trouver, même sur des forums spécialisés, je suis resté sans réponse. Il existe une version de son film 491 sur Youtube, mais censurée… à quoi bon…

-Comment as-tu orienté tes recherches ? Des films ou des ouvrages précis ont-ils aidé à construire tes podcasts ?

Ce fût assez laborieux ! Le problème est qu’avec un tel sujet, une recherche google donne quasiment que des liens vers des sites pornographiques. J’ai d’ailleurs trouvé pas mal des films que je cite sur des sites pornos plutôt que des sites de streaming *rires*. Je retiens toutefois deux ouvrages majeurs: Le cinéma X de Jacques Zimmer pour l’histoire du porno (mais l’édition empruntée à la bibliothèque était incomplète… on avait mystérieusement découpée certaines photos, true story….) et (surtout), Matthieu Dubost, La tentation pornographique: réflexions sur la visibilité de l’intime. Au niveau des films, la filmographie de Noé, von Trier et Kéchiche est inratable, suivie de près par Clarke. Mais le cinéma d’exploitation reste bien placé dans mon cœur.

– As-tu été soutenu par ton entourage au cours de tes recherches ou au contraire as-tu fait face à des critiques ?

J’ai la chance d’avoir un entourage que je crois sain et bienveillant, ouvert aux idées originales. Très souvent, les regards étaient interrogateurs, comme s’il n’y avait aucun problème avec le porno, que c’était un sujet intime qu’il ne fallait pas spécialement interroger et remuer (alors que cela devrait être systématique, nécessaire…). Petite anecdote, plusieurs personnes ont d’abord pensé que j’avais tourné dans un film pornographique, que j’étais la honte de ma famille !

– Dans DoQ tu établis une classification en trois catégories dans lesquelles il est possible de retrouver des scènes de sexe: le cinéma « traditionnel », le cinéma érotique et le cinéma pornographique ou X. Bien que tu montres par la suite que cette classification peut être mise à mal, peux-tu recommander un film par « catégorie » que tu juges intéressant d’avoir vu ?

Le mieux serait de voir tout ce que je cite *rires* ! Pour être concis, je conseillerais:

> Love de Gaspar Noé, je pense que même si ce film fait soupirer tout le monde en débat parce qu’on l’a tous vu dans des conditions différentes et intéressantes, et qu’on en parle souvent quand on en vient à parler de sexe au cinéma, c’est un instant classic. L’esthétique, les acteurs… je plonge entier dedans, je ne résiste pas. 

> Le couvent de la bête sacrée pour le cinéma érotique, bien que Nuits félines à Shinjuku soit plus « érotique ». Mais les japonais ont tout compris au sexe. Le film le plus connu de cette vague des années 70 reste L’Empire des sens, mais je préfère Le couvent de la bête sacrée parce qu’on a un message féministe fort, une ambiance qui marche du tonnerre, et surtout, un érotisme léché qui ferait trembler n’importe quel humain: la scène de fouet avec un bouquet de rose, qui peut dire que c’est raté ? Puis la scène de nuit avec les saucisses, fallait oser ! Rien que pour cela, le DoQ est une victoire pour moi, découvrir des films aussi incroyables, qui posent bien plus de questions que tout ce qui sort sur les plateformes SVOD…. Bref, regardez du cinéma érotique japonais des années 70, c’est pour votre bien.

> Le porno, ça reste compliqué, les films pornos à proprement parler sont peu intéressants et je n’ai toujours pas eu le courage de regarder les classiques (Gorge profonde, l’enfer pour Miss Jones…). Mais je pourrais vous conseiller Intimité violée par une femme de Laetitia. Je l’avais trouvé sur un site porno à la base, et c’est tellement insensé que ça vaut le coup d’œil pour quelques séquences.

-Est-il arrivé par moment que tu satures dans tes recherches ? Est-ce qu’analyser en détail la mise en scène du sexe sous toutes ses formes ne conduit pas à une forme de dégoût ?

Saturer, ça dépend dans quel sens. Il y a bien eu un moment où je me suis demandé quel était l’intérêt de toutes ces recherches. Je pense notamment à un recueil d’articles compilés dans un livre qui traitait de la pornographie dans ses pires retranchements: zoophilie, pédophilie.. bref, tout ce qui est évidemment illégal mais qui a malheureusement pu avoir lieu. Souvent, ces situations ont en commun de survenir afin qu’une actrice entre ou continue d’exister dans l’industrie pornographique… Et après certains pensent qu’il ne faut pas questionner ce contenu!

Pour la question du dégoût, c’est plus délicat, il s’agit de faire appel aux goûts esthétiques de chacun. Pour ma part, c’est un sujet que je trouve intéressant à la base, donc je pense que je trouve facilement de l’intérêt pour ces scènes au cinéma. Mais évidemment, les quelques films plus proches du porno que du cinéma traditionnel que j’ai du voir font vite lever les yeux au ciel. C’est plutôt de la lassitude en réalité. Je pense que notre génération n’a plus trop un regard dégoûté au sexe à l’écran, c’est normal, connu de voir du sexe. C’est le voir lorsqu’on pense regarder du cinéma qui étonne à la rigueur. Bon, après, il y a Saló de Pasolini. Je l’ai revu pour le DoQ et… c’est toujours une épreuve. Mais quel grand film! Le dernier d’un si grand réalisateur qui plus est!

-Est-ce que ta vision de la sexualité a évolué suite à tes recherches pour DoQ ?

Alors oui, mais pas comme je l’aurais imaginé. Cela n’a pas changé mon rapport à la sexualité dans la vie de tous les jours. Ce qui a évolué serait plutôt ma connaissance du champ des possibles. Avant le DoQ, je me pensais relativement ouvert d’esprit et au point sur les questions touchant à la pornographie ou ce genre de questions éthiques. Mais l’élaboration du DoQ a été assez troublante à ce sujet : lire les témoignages des acteurs, réalisateurs, spectateurs de porno dans les années 70 par exemple, ça change notre rapport normalisé au porno. Je ne voyais plus le porno de la même manière quand j’ai lu tous ces articles sur le porno illégal, qui existe encore malheureusement. J’en retiens surtout une prise de hauteur sur ce sujet: il faut garder à l’esprit que c’est une industrie qui pose des questions éthiques, que l’inaction du gouvernement sur le sujet est grave. Une loi récente était discutée pour rendre les sites pornos accessibles seulement si l’on rentre les codes d’une CB, pour prouver qu’on est majeur. C’est dire l’incompréhension des pouvoirs publics face à ce phénomène. J’explique en détail dans le DoQ l’arrivée de ces nouvelles manières de concevoir le porno, plus saines, éthiques, pédagogiques. Pourquoi ces personnes ne sont pas écoutées, subventionnées ? Une bonne loi sur le sujet ne devrait pas sanctionner les mineurs d’aller sur des sites pornos, ni bousculer l’économie en place sur le sujet, il faudrait comprendre le médium et penser comment mieux éduquer le public plutôt que le sur-protéger inutilement, car avec chaque innovation viendra des détournements…

-Le cinéma pornographique, dans l’imaginaire collectif, sous-entend le fait de « tout montrer » mais il pourrait y avoir une différence entre cette idée et celle de « tout dévoiler ». Peut-on imaginer un cinéma pornographique pudique ?

Encore mieux qu’imaginer, il s’agirait de le trouver, car il existe ! En parlant avec mon entourage, je me suis rendu compte que le porno n’est pas utilisé de la même manière par tous. Il y aurait la catégorie des gens qui en regardent à la manière d’une machine (regarder du porno, se faire plaisir, arrêter d’en regarder), et une catégorie à la recherche d’un plaisir plus global, moins machinique. Ce porno, ça peut-être le porno éthique ou féministe, qui propose de mettre l’accent sur le désir, l’esthétique d’une scène plutôt que sur une pénétration. Il y a même des films dans ce genre qui se passent de pénétration ou d’éjaculation, ce qui est impensable dans le porno traditionnel. Mais aussi, il y a des nouvelles manières d’arriver au plaisir, sans dévoiler, en quelques sortes pudiques : les podcasts, les forums… C’est peut-être plus pudique sur le plan de l’explicite, de ce qui est montré, mais c’est un porno dévergondé dans ce qui touche aux sentiments, aux désirs plus enfouis je pense.

-Y a-t-il un intérêt d’après toi à intellectualiser la représentation de l’acte sexuel ? Après tout, on serait tenté de dire que le sexe est un acte primaire, pourquoi le mettre en scène ?

Pour ce qui est de l’intellectualiser, selon moi, plusieurs choses le justifient. La condition des acteurs de cette industrie au sens large : les acteurs à proprement parler en premier lieu, la précarité qui plane sur eux, les séquelles psychologiques pour certain.e.s, le manque de considération. Mais en second lieu, tous les contributeurs à l’industrie qui ne sont toujours pas reconnus, mal rémunérés… Enfin, pour faire évoluer le porno dans une voie plus éthique et pédagogique, il est nécessaire de le réfléchir dans des perspectives philosophiques, et à ce sujet, la thèse de M. Dubost est plus que nécessaire! Le problème à voir le sexe comme un acte primaire, c’est que malheureusement, comme le dit Despentes, on ne sait pas trop pourquoi, mais les faits sont là. Voir des gens faire l’amour, ça nous excite, et surtout, ça existe. Dès lors, il faut réfléchir à ce que cela signifie sur l’humain, quels rapports de domination s’instaurent. Si ça peut être plaisant, il faut surtout qu’aucune personne ne subisse des conséquences. Est-ce le cas aujourd’hui? Oui. L’intellectualiser est donc toujours nécessaire!

-Comme tu le présentes dans DoQ, la démocratisation des moyens de diffusion des films pornographiques (du cinéma professionnel diffusé dans des salles spécialisées au contenu amateur disponible sur internet) a fortement influencé le travail de création de ce type de production. L’industrie du X est-elle vouée à une dégénérescence artistique au profit d’un plaisir immédiat?

Le spectateur reste le roi et le maillon qui influence toute la chaîne. À l’heure actuelle, la manière la plus efficace de faire plaisir à un spectateur, ce n’est pas du cinéma mais une vidéo de 8 ou 24 minutes dans laquelle la baise est franche, explicite, directe et souvent brutale. Dès lors, pourquoi le porno se remettrait en question si sa recette fonctionne? Le porno artistique, ça excite pas assez vite. Ça n’a donc plus vocation à faire jouir un spectateur. Ce nouveau genre fera appel à d’autres recherches : l’art, le cinéma, une expérience sensorielle. À moins que les nouvelles formes pornographiques prennent le dessus sur les géants du type PornHub. Mais j’en doute sérieusement, d’autant plus que leur économie est très critique. Le plus important demeure d’éduquer les plus jeunes au porno, pour qu’ils aient un rapport sain à la chose et, soyons rêveurs, que les futures lois en la matière protègent tout le monde, du spectateur à l’acteur en action.

-D’après toi, qu’est-ce qui explique cette gêne ressentie face à une scène de sexe dans le cinéma traditionnel ? L’acte est pourtant simulé ce n’est pas la « vraie vie ».

Pour le spectateur, la gêne provient sans doute de cette non-habitude à voir la nudité et le sexe représenté. La nudité et la sexualité peuvent ou font partie de la vie de l’ensemble de l’humanité. Pourtant, quand on la projette sur un écran, un tabou s’instaure. Qu’on le simule par respect pour les acteurs, je l’entends. Mais doit-on pourtant parler de vraie et fausse vie ? N’est-ce pas déjà la preuve qu’on veuille réduire la portée de cet acte ? Selon moi, il faudrait normaliser notre rapport au nu et au sexe sur un écran. Je ne dis pas qu’il faut les sur-représenter partout tout le temps, je pense qu’il faut rendre banal la présentation du sexe lorsque le montrer est légitime. C’est sans doute une question morale et d’habitude…

-As-tu un souvenir de film traditionnel qui t’a été particulièrement difficile à regarder ?

La trilogie 50 nuances en restant sérieux et sans lever les yeux au ciel ? Plus sérieusement, je pense qu’une fois que l’on s’est intéressé à la question, on s’attend à tout et on repousse donc les limites du choquant. Dans mon parcours personnel, je retiens particulièrement Irréversible. Les premières scènes annoncent la violence à venir et puis la scène du couloir de métro arrive. Ce long-métrage m’a remué pendant tellement longtemps.. Je n’ai pas encore vu Serbian film, ni Clip de Maja Milos qui a l’air assez extrême en revanche!

Selon toi, le « mummy porn » peut-il permettre la libération de certaines mœurs pour ses spectateurs ou est-ce un vernis subversif vendeur ?

Je pense qu’il faut re-contextualiser 50 nuances et lui rendre sa place : l’aboutissement d’un genre littéraire dont le livre originel était la tête de file d’un mouvement plus général. Comme dans tout mouvement culturel, on a certaines œuvres qui deviennent une référence globalisant l’essence du mouvement. Généralement, l’œuvre prend ce rôle pour la synthèse des revendications ou messages du mouvement, mais pas nécessairement pour la qualité. Dans le cadre du « mummy porn », je reste content pour ces personnes qui ont ouvert le livre. Si elles n’ont pas aimé, tant pis. Mais pour tous les autres qui ont creusé le genre et découvert des œuvres plus abouties ou même qui se sont questionné sur leur propre morale, leur propre rapport au sexe, le « mummy porn » vaut le coup.

Un immense merci à Nicolas Moreno de nous avoir accordé cet entretien, si le DoQ vous intéresse, nous vous mettons les liens de sa première et deuxième partie !

Belle écoute !